Moi perdue ? Eh bien...

[Libre à tous ceux qui n'ont pas peur du noir Very Happy

]

La nuit était tombée rapidement, comme un rideau de théâtre à la fin d’une pièce sous les acclamations sans fin des spectateurs enchantés par quelque chose de magique. Et cette journée là avait été magique pour une jeune fille aux cheveux blonds comme n’importe quel autre jour, semblerait-il. Vous la connaissez, cette fille, elle s’appelle Namika et la bonne humeur ne semble jamais la quitter. Même après que le rideau soit tombé et qu’elle soit obligée de rentrer au pensionnat dans le froid et le noir. A l’inverse de beaucoup d’autres jeunes filles, elle n’était pas entrain de s’inquiéter. Pourquoi ? Eh bien, parce que le couvre-feu réglementaire n’était pas encore au rendez-vous et que personne ne risquait de se faire agresser dans l’allée du pensionnat. Ce fut donc la tête saoulée de bonheur que la blonde poussa la porte d’entrée du bâtiment, débouchant dans le hall.
Pourtant son bonheur connut quelques épines, jusqu’à ce qu’elle atteigne le dortoir des filles ou elle irait dormir pour passer une autre journée magnifique le lendemain. Et Namika ne tarda pas à s’en apercevoir. Tout d’abord, un garçon surgit de l’ombre sans prévenir et s’engouffra dans le froid, la faisant sursauter. Apparemment, il ne l’avait pas remarquée, trop occupé à sortir pour s’excuser. Namika se ravisa, après avoir pensé une seconde à le rattraper pour l’engueuler un bon coup mais la perspective d’affronter le froid alors qu’elle venait d’entrer empêcha ses jambes de faire un pas de plus en sa direction.
Ensuite, au lieu de prendre à droite et de monter l’escalier pour atteindre les dortoirs, elle se trompa et s’engagea dans l’allée de l’infirmerie. Comme plus personne ne pouvait se faire soigner à cette heure-ci, toutes lumières avaient été éteintes et Namika fut très rapidement désorientée et ce, malgrès le temps ou elle était ici. Soudainement, sa joie absolue n’était plus aussi intense qu’il y avait encore quelques secondes plus tôt.
La lune éclairait les armoires sur tout le coté gauche du couloir et attira le regard curieux de la jeune fille qui put voir clairement un crâne humain entreposé à travers la vitre. Surprise, son cœur fit en bond en avant et son cerveau ne lui donna pas ordre de mettre une main devant sa bouche afin de contenir un cri déchirant. Ses pieds, par contre, réussirent à se mettre en mouvement mais ne la tinrent pas et une seconde après, Namika était tombée sur le sol.
Trop étourdie pour comprendre quoi que ce soit, elle n’entendit pas les bruit de pas se rapprocher.

[C'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ^^]

Aya, lassés de ses longues journées monotomes, décida de sortir de sa chambre pour aller se promener parmit les couloirs du pensionnat. Elle arriva dans le hall et regarda aux travers des fenêtres pour voir la nuit s'imposé. Aimant l'obscurité et les ambiances peu rassurantes, elle sautilla avec un grand sourire afin d'atteindre les escaliers pour ensuite les monter un par un. Après avoir fait à peu près deux fois le tour du pensionnat sans remarquer personne, elle décida de revenir à sa chambre pour se coucher. Elle s'avanca vers la porte, elle posa légèrement sa main sur la poignée se prépara à la tournée lorsqu'elle entendit un cri. Surprise et intrigué, elle arpenta les couloirs à la recherche d'une lampe de secours. Elle en attrapa une sur son chemin et essaya de répérer la provenance du cri. Elle courut et courut parmit les différentes salles, pièces et escaliers en éclairant continuellement le passage. Elle fit le tour du pensionnat puis s'arreta devant la porte de l'infirmerie, elle posa sa main sur la poignée, respira un grand coup, et l'ouvrit en tendant la lampe.

QUI VA LA!!!! MONTREZ VOUS!!

Aya dirigea la lampe de par et d'autre de la pièce sans voir personne, puis elle entendit une faible respiration, surement celle d'une personne éffrayé. Elle pointa la lampe sur le sol et vu une jeune fille blonde à terre, tremblant pour une raison qu'elle ignorait. Cette jeune fille s'avérait être Namika

Namika? Qu'est-ce qui s'est passé ici? Ca va? Ne crains rien je suis là...

Aya s'approcha de Namika et se mit à genoux à coté d'elle, elle posa la lampe au sol et l'aida à s'asseoir.

(Je viens vous embêter un peu ^^)

Narumi se releva soudainement, en sueur. Elle était ... dans son lit ? Elle venait de faire un cauchemard. Elle voyait le pensionnat brûler, et elle périssait dans les flammes. Les yeux écarquillés, elle reprit difficilement son souffle, ç'avait été un choc émotionnel. Finalement, elle parcourut sa chambre du regard, et sentit un frisson la traverser. C'était déjà la sixième fois qu'elle se réveillait suite à cette vision. Si ce bâtiment disparaissait, elle n'aurait nul part où aller. Elle se leva du lit, et enfila ses bottines, puis ses vêtements. Oui, elle dormait nue, et alors ? Un petit tour à l'extérieur la calmerait certainement, et accordant une caresse à sa souris, elle s'en fut, un tuyau de plomb, de ceux qu'elle aimait tant, à la main.

À la porte du hall, un cri perçant glaça le sang de la jeune fille. Son ouïe fine avait localisé la personne. Par instinct, elle se dirigea vers l'infirmerie, courant à une allure inhabituelle, beaucoup trop rapide par rapport à ce qu'elle faisait d'habitude.

*Je ne me le pardonnerai jamais si quelqu'un est mort ...*

Le rêve infernal revint hanter son esprit, et elle redoubla d'efforts. Impossible de la suivre, maintenant. Elle faisait danser le tuyau dans sa main, nerveuse, se préparant à attaquer un éventuel ennemi. Elle glissa devant la porte de l'infirmerie, et manqua de peu de se ramasser, mais ne fit pas attention aux deux jeunes filles, plus occupée à proférer un tas d'insanités contre ce maudit sol ultra-vernis. Elle tourna la tête vers Aya et Namika, les reconnaissant immédiatement, et rougit.

J'ai peut-être été trop vulgaire ... ?

Narumi resta perplexe, avant de sourire. Personne n'était blessé ... Son imagination était trop fertile. Elle sentit quelque chose couler dans dos, et elle se figa immédiatement. Un monstre ? Elle avait toujours été supersticieuse. Sa main se balada jusque là, et ramena une goutte d'un liquide pourpre et chaud. Ce n'était que maintenant qu'elle sentait la douleur ...

[J’viens de me prendre une belle marrade devant vos réponses, les filles. Vivement la suite xD]

Noir. Que du noir depuis maintenant un bon moment et un calme plat semblaient avoir envahi les lieux. Namika était entrain de se demander ou elle était, pourquoi elle ne voyait rien et s’il y avait quelqu’un avec elle dans ce noir sans fin quand quelque chose de dur et froid se fit ressentir sous son dos. Les yeux de la jeune fille se rouvrirent, réalisant qu’elle était couchée sur le sol. Les tasses dans le placard de sa conscience n’était pas encore malheureusement toutes à leur place mais elle put quand même remarquer la silhouette munie d’une lampe torche qui se dirigea vers elle. Namika se demanda si elle était morte et si cette personne n’était pas un ange qui serait venu la sauver et lui dire que tout irait bien dès à présent. Ce fut Aya qui arriva à la place de l’envoyer du paradis et qui l’aida à se relever. Ses paroles réconfortantes rammenèrent Namika à la réalité brusquement et après quelques instants, elle put dire :

-Je crois que je me suis perdue enfait…et j’ai vu ce truc dans l’armoire éclairé par la lune.

Namika avait pointé rapidement le crâne en question mais dans le noir, Aya ne pouvait rien distinguer évidemment. Alors que ça aurait dû paraître évident, ça ne l’avait pas été pour la jeune blonde qui continua:

-Ensuite j’ai crié et mes pieds m’ont lâchée, apparemment.

Puis Namika se tourna vers son amie et lui fit un grand sourire, comme les petites filles si elles n’avaient pas eu peur après un événement effrayant. C’était juste avant qu’une autre personne fasse son entrée fracassante en jurant tous les mots qui lui passaient par la tête contre le sol lui-même. Dans le noir, Namika n’arriva pas à savoir exactement de qui il s’agissait mais il lui semblait avoir reconnu Narumi.

» On s'est bien foutu de votre gueule!