Attaque nocturne.

Narumi était sortie. L'atmosphére du pensionnat était certes paisible et douce, mais la jeune fille se sentait étouffée. Elle était donc à présent à errer dans les rues sans but, ignorant les passants masculins qui se retournaient sur son passage et les vieilles dames poussant des exclamations indignées quand elles voyaient sa tenue. Elle prit une petite ruelle sombre, sans bien savoir où elle allait. Peu importe. De toute façon, cela faisait déjà plusieurs heures qu'elle se baladait, passant, et même re-passant devant certains magasins. elle était encore perdue dans ses pensées quand on l'interpella.

Tu te ballades encore ici innocement, avec c'qu'on t'a foutu la dernière fois ?! Espèce de traînée !

Tiens, une voix connue. Et ce n'était pas n'importe laquelle. Une fille du gang. Mifa. Étange nom, certes. Narumi se tourna lentement, avant de dévisager son ancienne amie. Des cicatrices ornaient tout son visage, certaines plus récentes, que la jeune fille devait avoir depuis peu de temps.

Vous avez aussi investi ce quartier, à ce que je vois ... Mifa. Et oui, je suis là. La rue appartint à tous, chacun est libre de s'y promener.

Serrant les dents, Mifa se précipita sur Narumi. Cette dernière esquiva habilement son poing, et lui asséna un violent coup de coude au milieu du dos, envoyant son adversaire rouler dans des poubelles à l'odeur nauséabonde. Narumi se releva, s'épousseta. Elle se doutait bien que Mifa n'était pas seule. Quelque part, tapies dans l'ombre, d'autres jeunes filles corrompues sentaient la rage bouillier au fond d'elles. Ses soupçons furent comfirmés. Elles devaient être au moins une bonne dizaines, se précipitant sur Narumi. La jeune fille poussa un soupir. Que des nouvelles recrues, apparement. Elles n'étaient pas bien expérimentées, d'ailleurs. Venant toutes du même endroit, en une seule vague. La pensionnaire sauta, alors qu'elles étaient toutes proches, et, en un seul bond rapide, se retrouva sur un lampadaire. Dans ses yeux s'était allumé une lueur presque moqueuse. Elle sourit, avant de rattraper au vol un tuyau de plomb, taché ça et là de sang sec. Elle devina que c'était un défi.

Novices. Allez me chercher Maki. Vous n'êtes pas de taille.

Ça allait être un joli combat. Maki était une femme de 26 ans, grande, fiére, aux formes généruse, et aux cheveux bleu électrique très courts. Elle se battait comme une championne, encore mieux qu'un mec. Mais Narumi ne perdrait pas. Elle gagnera et prouvera sa superiorité. Elle entendit un bruit derrière elle, au sol. Les autres filles étaient parties chercher la chef. La pensionnaire se retourna, et vit seulement une ombre, qu'elle connaissait pourtant. Elle l'avait croisé dans les couloirs de Yuki. Elle lui fit face, espérant qu'il ne la reconnaîtrait pas.

Et cette ombre était celle de Mitsuo
Ce dernier ne comprenait pas ce qu'il se passait
Tout ce qu'il voyait ou enfin pouvait soupsonner, était très louche...

Il balaya la scène des yeux et s'adressa aux femmes qui en tenait une autre, autre qu'il ne voyait pas clairement, tellement sombre il faisait...

Que se passe t'il?

A peine eut il demandé qu'il regretta son geste, l'une d'elle lui fonça dessus et lui mit une droite qu'il ne put esquiver
Il se releva avec difficultés
Il avait appris à respecter les filles et ne jamais leur faire de mal

*Comment faire?*

Deux autres en guise de réponses le chargèrent
Il eut cette fois le temps d'esquiver et eut une belle idée
Il siffa longuement et un aigle arriva quelques temps après à l'endroit
C'était Sauzart, l'aigle d'Hitoki, sa petite amie, il avait appris à s'en occuper
Sauzart attaqua l'une des filles quand une immense personne arriva
Elle avit la carrure d'un gars mais le visage d'une fille

*Qui est ce?*

Mitsuo !

Le hurlement avait déchiré le silence de la nuit qui avait jusqu'à présent régné. Narumi sauta à terre, et se précipita vers lui, mais il se relevait. Tant mieux. Elle pourrait s'occuper des autres. Elle se tourna vers elles, faisant longuement tournoyer le tuyau de plomb dans sa main, telle une majorette. Elle attendait la chef. Si elle réussissait à la battre, elle pourrait dissoudre le gang, lequel obéissait à Maki. Mitsuo avait sifflé, et aussitôt, un aigle apparut, effrayant les délinquantes. Situation comique dans un moment si ... Dramatique, pourrait-on dire. Maki arriva. elle n'avait pas changé. Avant qu'elle ne soit trop près, Narumi s'approcha de Mitsuo pour lui donner quelques instructions, et en même temps éponger le sang qui coulait de sa bouche avec un mouchoir.

Tu te demandes sans doute ce qu'il se passe. Ne t'en inquiète pas, un jour, je te le dirai. Mais pour l'instant, reste ici, regarde si tu veux, et si tu ne veux pas, reste tout de même. C'est la règle. Quoi qu'il se passe, n'interviens pas. C'est entre elle et moi. Si je me retrouve au sol et que je ne me relève pas pendant plus d'une linute, va-t-en le plus rapidement possible. Je veux à tout prix éviter les blessés.

Elle avait pris un ton des plus sérieux. Elle ne devait mêler personne à ses problèmes. À présent, Maki était là, vétue de son habituel kimono à moitié déchiré. Elle regarda patiemment Narumi parler au jeune homme, attendant la fin e la conversation. Elle était respectueuse, non pas comme ses sbires. La jeune fille tourna les talons, laissant Mitsuo adossé ocntre un mur, et retira une sorte de cape qui la cachait. La chef prit la parole en premier.

Cela fait longtemps. Narumi, je t'avais pourtant prévenue. Qu'est-ce que tu veux ?

À la première phrase, Narumi avait hoché la tête. Longtemps, oui. Plus d'un an. Et qu'avait-elle fait durant cette année ? Rien, pour ainsi dire. Elle prit la parole à son tour, s'avançant d'un pas.

Je veux une chose simple, réalisable. Me battre contre toi.

Des murmures s'élevèrent derrière la chef. Elle les stoppa d'un mouvement de main agaçé.

Je doute que tu fasses le poids.

Narumi gardait son sang froid. Elle posa son tuyau au sol, et posa les mains sur les hanches, avec un regard provocateur.

Si tu crois que j'en suis au même niveau que la dernière fois, tu te trompes. Je veux un combat simple, jusqu'à ce que l'une d nous délcare forfait. Interdiction de blesser à mort, ou de s'attaquer aux autres personnes présentes. Je ne souhaite pas abîmer tes sbire, ni que mon ami le soit.

Elle lança un regard méchant vers les filles, avant de reporter son regard sur Maki, pour voir sa réaction.

Tout c'était pasé très vite... Maki avait attaqué sans scrupule
Narumi avait évité le coup
La bataille fut brève
Narumi domina rapidement Maki qui prit la fuite, ses sbires firent de même

Comment tu as fait Narumi?

Demanda Mitsuo, abasourdi...

Après une bataille rapide, Maki s'enfuit, avec ses sbires la suivant de près. Narumi poussa un soupir de mépris, déçue. Décidement, elle s'attendait à un peu plus d'élégance et de puissance dans ses techniques de la part de la chef. À croire qu'elle s'était ramollie, ou que son adversaire s'était endurcie. Comme convenu, aucune personne extérieure au combat n'était blessé, et Narumi envoya le tuyau, à présent taché de sang frais, dans les poubelles où Mifa avait roulé. Elle ramassa sa cape, et entendit la question de Mitsuo. En remettant le vêtement, elle s'approcha de lui, il était surpris, abasourdi, même.

J'ai l'habitude. J'ai fait partie de ce gang, je connais leurs méthodes par coeur ...

Elle rabattit sa capuche, qui lui cachait maintenant la moitié du visage, yeux compris. Quand elle marcha pour ramasser une autre arme qu'une sbire avait laissé, elle sentit une douleur à sa jambe. En l'observant de plus près, une longue blessure, fine, allait du genoux jusqu'au milieu du membre. Maki ne l'avait pas loupé, en fait ... Mais ce n'était pas très profond. Ça se soignerait rapidement. Elle se retourna encore vers le jeune homme, le couteau de la sbire dans la main.

Tu ferais mieux de retourner au pensionnat. Et ne t'avises plus de repasser par ici. Si elles te voient, je m'attends au pire. Moi, je vais continuer ma tournée.

Sa "tournée", comme elle disait, n'était pas donc pas finie. Elle avait vraiment envie de se balader encore plus.

Tu es sûre que ça va?
Je reviens bouge pas

Puis Mitsuo partit en courant
8 minutes après il revint avec une trousse de premiers secours

Je sais assez bien soigner ne t'inquiète pas

Quelques minutes arès un bandage était appliqué et la jambe était soignée

Narumi ne bougea pas, attendant Mitsuo. Que voulait-il donc ... Il revint quelques minutes plus tard, avec une trousse de secours à la main. Elle leva les yeux au Ciel, ironique. Elle le laissa tout de même finir le bandage, enlevant le "bracelet" de cuir qui lui serrait le dessus de la cheville, il n'était pas trop abîmé. Enfin, pas par rapport aux trois autres qui eux, avaient été déchirés pendant l'affrontement. Quelle peine ... Un fois les soins prodigués, elle sourit gntiment, et se releva. Une question lui trottait dans l'esprit.

Il vient d'où, lui ? C'est le tien ?

Elle pointa du doigt l'aigle. Il était joli, mais assez étrange. La jeune fille n'en avait jamais vu en vrai.

ah lui? non non...
Il appartient à ma petite amie Hitoki

Il est sympa et affectueux

C'est à ce moment que Sauzart lui mordilla le doigt

Il s'appelle Sauzart

Eh bien, bonjour, Sauzart ...

La jeune fille sourit. Heureusement que Garina était restée dans la chambre de Narumi ... sinon, elle n'oaurait pas donné cher de sa vie.

Tu te balladais par ici ?

Elle ne s'était pas vraiment attendue à rencontrer quelqu'un pendant son excursion. De plus, les gens prenaient leurs jambes à leur cou quand ils voyaient le jeune fille oeuvrer ainsi ...

euh en fait je prenais l'air
ma journée a été éreintante et quoi de mieux qu'un bol d'air frais?

Il sourit

Et toi que faisais tu ici?

Narumi écoutait attentivement la réponse de Mitsuo. Se promener ans une telle rue ? Mouais ... Elle ne releva pas et se contenta de répondre à son tour.

Je venais me détendre.

Qu'il ne se méprenne pas. Elle ne se détendait pas en combattant, mais en marchant. Maintenant, ne sachant plus quoi faire, et trop lassée pour bouger, elle s'assit sur une rembarde de fer, dont les escaliers menaient à une porte en fer, avec une petite lampe au-dessus, qui illuminait la rue. Elle ferma les yeux, profitant du silence.

Mitsuo la regardait en riant

*Elle a l'air tendue !*

Mitsuo s'en alla s'en dire un mot. Ila vit d'autres choses à faire comme aller voir Hitoki et puis Narumi avait l'air de vouloir rester seule

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